Black out. Vidéo-sculpture 9. 2012
Deux vidéos synchronisées sont projetées simultanément sur deux écrans troués disposés dos à dos. D’un côté, on voit un mur gris dans une grande ville ; de l’autre un paysage de campagne désertique. De part et d’autre, une femme fait tomber quelque chose dans ces deux lieux: mais quoi, au juste, puisqu’on ne voit jamais qu’un trou? Mais où, exactement, se situe cette scène située entre deux espaces?
Captation de la vidéo-sculpture à la Galerie Épisodique (Paris) à l’occasion de la Nuit Blanche 2013. La vidéo double écran destinée aux deux écrans troués disposés dos à dos. Dans cette configuration, la vidéo-sculpture 9 est constituée de deux écrans rigides en PVC disposés dos à dos. Les deux écrans sont espacés de 50 cm environ. Chaque écran est évidé d’un grand trou. Les faces intérieures en sont peintes en gris foncé. Il faut faire le tour de cette vidéo-sculpture pour comprendre les deux faces de l’action. D’un côté, on voit une femme qui semble perdre quelque chose qu’on ne voit jamais. La scène se passe dans un décor urbain (macadam, mur en béton, bruits de ville et de voitures… ). De l’autre côté sur l’autre écran, la même femme, se trouve dans un paysage désertique de campagne. Elle perd aussi quelque chose au même moment. Le spectateur fait successivement face aux deux versants d’une même action (un acte manqué) dans deux lieux différents mais reliés l’un à l’autre par une sorte de tunnel virtuel. Mais que perd-elle ? Mais où sommes nous, au juste?
La vidéo-sculpture a d’abord été testée sous cette forme (deux écrans troués, le plus petit étant placé devant le plus grand).
Elle a été montré au cours de la Nuit Blanche 2013, sous la forme de deux écrans troués disposés dos à dos.
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